Résumé fol. 4 LES 4 ELEMENTS

+ Sur une première figure, sont présentés les quatre éléments dans des cercles concentriques : le plus léger, le feu, entourant l’air qui, lui-même contient l’eau puis la terre.
+ Suit le résultat des conjonctions de certains éléments : chaleur (air et feu), humidité (air et eau), froidure (eau et terre) et sécheresse (feu et terre). Ces éléments sont quatre, ni plus ni moins, car ils sont nécessaires et suffisants à la naissance, la croissance et la mort de toute chose et parce que le Créateur l’a voulu ainsi.
+ Une deuxième figure résume à l’aide des deux carrés inscrits dans un cercle les qualités des quatre éléments, isolément, puis pris deux par deux.

FIGURE ESLEMENTAIRE
Des quatre eslementz
Le feu
L'air
La terre
L'eau

Le feu comme le plus subtil et leger eslement tent naturellement en hault, estant immediatement collocqué par
dessus les aultres eslementz envyronnant romdement l’air qui convient en la challeur avec ledict feu lequel air
environne l’eau, convenant avec ledict air en humiditté, et l’eau est dispersee par la terre convenant avec icelle
en froidure


BRIEF DISCOURS
desdictz / 4 / eslementz de leur contraires
et naturez


Il convyent entendre que tout ce qui est comprins desoubz la cantitté du ciel est reduict en quatre eslementz qui sont le feu
l’air / l’eau / et / la terre / convenantz incessamment à la generation et corruption de touttes choses lesquelz eslementz ne peuvent
estre plus de quatre sellon les quallittez produisantes d’iceulz, qui sont / challeur / humiditte / froidure / et secheresse. /
Et les convenances d’icelles callittez sont corps à chacun desdictz eslementz. c’est asscavoir chault et secs qui sont au / feu
chaud et humide qui sont en l’air / froid et humide qui sont en l’eau / et froid et sech qui sont en la terre dont la challeur
domine /au feu / l’humiditte en / l’air / la froidure en / l’eau / et la cheseresse en la terre. Car la challeur ne puist estre
avec la froidure ne l’humiditté avec la secheresse. Pareillement, l’air et la terre sont tottallement contraires
par quoy, il appert qu’il n’y a que quatre eslementz. D’autant qu’ilz ne peuvent acorder ensemble pour estre plus ny moins
lesquelz quatre eslementz ont este ainsy establis en leurs natures pour le bien et abittation des vyvantz ainsy
qu’il a pleu à Dieu le createur prevoyant la commoditte de touttes choses. Desquelz eslementz et de leurs contraires


S’ensuit la figure