Les premières investigations nous font découvrir deux Guillaume Le Vasseur dont un affublé d’un titre nobiliaire : « marquis de Beauplan » un troisième apparaît même dans un arbre généalogique où ils sont désignés par les qualificatifs : « l’ancien, l’ainé, le jeune ».
Une grande confusion règne dans les dates et les fonctions qui leur sont attribuées selon les auteurs consultés, leur homonymie n’étant sans doute pas étrangère à ces errements. En 1916, L’abbé Anthiaume reconnaît cette difficulté à établir la biographie de Guillaume Le Vasseur.
La mise en lumière de l’existence au Havre d’archives familiales du « fonds Boivin-Colombel » dont l’inventaire a été réalisé en 2010 par Lucile Peycéré, où apparaissent sur divers documents officiels des Le Vasseur de trois générations liés à la famille Boivin par liens économiques puis de parenté, a permis de réordonner ces informations parfois contradictoires et de clarifier à terme le parcours de ce Guillaume Le Vasseur auteur du traité qui nous intéresse et de ses descendants.
En approfondissant les recherches, on découvre finalement des destinées surprenantes et des vies riches d’aventures auxquelles la condition d’huguenot de cette famille n’est pas étrangère, leur histoire personnelle rejoignant l’Histoire majuscule.
![]() né à Dieppe en 1564 |
![]() décédé à Rouen en 1634 |